L'opérateur Free Mobile couvrirait effectivement 31% du territoire métropolitain, selon le rapport final publié le 2 mai par l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Ce qui confirme les précédentes vérifications de l'ARCEP qui estime que Free Mobile respecte bien ses engagements de couverture de 27% de la population.
Le rapport final publié le 2 mai 2012 par l'Agence nationale des fréquences (ANFR) confirme les précédentes vérifications de l'Arcep, l'Autorité de régulation des télécommunications en France, qui estime que l'opérateur Free Mobile respecte bien ses engagements en couvrant effectivement plus de 27% du territoire métropolitain.
Ce rapport démontre, en outre, que Free Mobile n'est pas plus lent en matière de déploiement que ses concurrents à l'époque où ils se sont lancés.
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Après le contrôle des 979 stations mises en service par Free Mobile, il apparaît que le réseau de Free présente le potentiel de couvrir 30,8 % de la population métropolitaine. Parmi les stations contrôlées, 781 d'entre elles ont rendu à la fois un service de voix et un service de transmission de données. Ce nombre apparaît cohérent avec celui communiqué par l'opérateur à l'Arcep, selon lequel 735 de ses stations étaient opérationnelles à la fin du mois de février. Le réseau de téléphonie mobile de troisième génération constitué par ces 781 stations apparaît fonctionnel », explique le rapport de l'ANFR.
Certains concurrents du nouvel opérateur avaient fustigé les résultats de l'ARCEP et estimaient plutôt que Free Mobile aurait trompé le régulateur des Télécoms en allumant des antennes au moment des tests et en les éteignant ensuite. Ce qui, selon eux, aurait eu pour conséquence la prise en charge à plus de 90% des communications par le réseau d'Orange.