Dans la guerre des brevets du langage de programmation Java opposant Google à Oracle, la cour de Californie vient d'estimer que la firme de Mountain View ne violait pas la propriété intellectuelle d'Oracle. Ce dernier, qui avait obtenu la technologie après le rachat de Sun Microsystems, avait porté plainte contre Google en août 2010.
Dans l'affaire sensible qui oppose Oracle à Google pour violation de propriété intellectuelle, la cour de Californie s'est finalement rangée du côté de Google. Oracle, le spécialiste des systèmes de gestion de base de données, avait déposé une plainte contre le géant d'Internet Google en août 2010, pour obliger ce dernier à respecter sa propriété intellectuelle, dûment obtenue par le rachat de Sun Microsystems en janvier 2010.
Ce jeudi 24 mai 2012, un jury fédéral, composé de dix jurés réunis par un tribunal à San Francisco pendant près de sept jours, a finalement estimé qu'Oracle n'avait pas su démontrer qu'Android, le système d'exploitation mobile de Google, destiné aux téléphones et tablettes tactiles, constituait une violation des brevets du langage de programmation Java.
Cette décision d'un jury fédéral évite à Google d'avoir à payer un milliard de dollars de dommages et intérêts à Oracle. «
C'est une victoire non seulement pour Google mais aussi pour tout l'écosystème d'Android », a alors déclaré un porte-parole de Google à l'issue du procès.