La crise boursière, en dépréciant activement le cours du pétrole, provoque inéluctablement une baisse des prix à la pompe. Une très mauvaise nouvelle pour les traders, mais une excellente pour les automobilistes, qui devraient enfin voir diminuer les prix du carburant à la pompe. Le prix du baril de pétrole a baissé de plus de 6% lundi 8 août à Wall Street.
La crise boursière, qui déprécie le cours du pétrole depuis plusieurs jours, pourrait mécaniquement enclencher une baisse de prix du carburant à la pompe. Hier, le baril de pétrole est passé sous la barre des 84 dollars.
Le prix du baril de pétrole a baissé de plus de 6% lundi à la bourse de New-York, le brut atteignant son plus bas niveau depuis novembre 2010. Une très mauvaise nouvelle pour les traders, mais une excellente pour les automobilistes, qui devraient profiter d'une accalmie sur les tarifs de l'essence. Ça devra bientôt être le cas, puisque, fin juin 2011, Total et Leclerc s'étaient engagés auprès du ministre de l’Industrie, à refléter rapidement le repli des cours du pétrole sur les prix à la pompe.
Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), a assuré ce matin sur Europe 1 que «
la répercussion des prix à la pompe va être automatique, mécanique, c'est quelque chose qu'on va voir cette semaine et puis dans le courant de la semaine prochaine. Il s'agira d'une baisse assez importante (...) de l'ordre de 5 centimes d'euros du litre ».
Dans certaines stations service, le litre de 95 sans plomb pourrait donc, selon le président de l'Ufip, redescendre sous la barre d'1,50 euro. Quant au gazole, il pourrait passer sous la barre d'1,30 euro.