Les prix de l'immobilier en France devraient subir une réelle baisse en 2012, selon la FNAIM. Cette baisse résulterait des récentes réformes fiscales (suppression du PTZ+ et du Scellier, réforme des plus-values immobilières), du resserrement des conditions d'octrois de crédits, du raccourcissement de la durée des emprunts, etc.
L'année 2012 pourrait être favorable aux acquéreurs de biens immobiliers anciens sur le marché français. A priori, leur pouvoir de négociation devrait s'améliorer. Les prévisions de la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) et de Century 21, dévoilées ce mardi 3 janvier 2012, sont sans équivoque : en 2012, le marché va connaître une sacrée accalmie, après une année 2011 marquée par de nouveaux records de valeurs et de volumes de transaction.
Les professionnels de l'immobilier attribuent cette potentielle baisse de prix aux réformes fiscales (suppression du PTZ+ et du Scellier, réforme des plus-values immobilières), au resserrement des conditions d'octrois de crédits, au raccourcissement de la durée des emprunts, à la hausse du chômage et à la stagnation du pouvoir d'achat des ménages.
François Gagnon, président du réseau d'agences Era France, explique que «
beaucoup d'établissements financiers ont anticipé une chute des prix de 5% à 9% en 2011. La Fédération, elle, table sur une baisse de seulement de 5% en 2012, en raison de pression de la demande et de raréfaction de l'offre en zones tendues notamment ».
Le nombre des transactions de logements anciens en France devrait nettement baisser en 2012 tandis que les prix pourraient se stabiliser et mettre fin à la flambée constatée ces dernières années, estiment les dirigeants de fédérations et de réseaux d'agences immobilières.