Le Tramadol, un antidouleur dont la consommation ne cesse d'augmenter depuis qu'il a remplacé le très populaire Di-Antalvic en mars 2011, fait actuellement l'objet d'une étroite surveillance de l'Afssaps à cause d'effets secondaires graves et de risques d'accoutumance importants.
Le Tramadol, un anti-douleur réputé pour être très efficace contre les maux de dos et les douleurs articulaires, et vendu uniquement sur ordonnance mais prescrit relativement facilement par les médecins, a été placé sous une étroite surveillance de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Ce médicament dérivé de l'opium, qui remplace le très populaire Di-Antalvic retiré du marché en mars 2011, provoque des effets secondaires susceptibles d'être très graves (vomissements, désorientation, troubles du sommeil, convulsions, hypoglycémies, interactions médicamenteuses, etc.) et entraîne une accoutumance importante, nécessitant une prise en charge médicale pour le sevrage.
Cette molécule qui existe dans certains génériques et dans une vingtaine de médicaments (Topalgic, Ixprim, etc.), a déjà des effets dévastateurs au Moyen-Orient : les effets addictifs qu'elle génère, entraînent parfois une consommation détournée de psychotrope chez certains patients dépendants. L'Afssaps aurait déjà recensé sept cas de suicide de toxicomanes au Tramadol en 2010.